mardi 24 juillet 2012

La SNCB se paie notre tête.


Les retards et annulations de trains se multiplient ces derniers temps. Il est inadmissible et incompréhensible que cet état de fait ne suscite aucune réaction politique.
Par ailleurs, un sommaire des publications, réclamé par maints lecteurs, figure dans la partie droite du blog.








Une correspondante nous communique les faits suivants :


Jeudi 28 juin : trois trains supprimés, on ne sait pour quel motif, avant de finalement prendre celui de 17h25 à la gare centrale.
J’ai dû, avec bon nombre d'autres personnes, faire le trajet debout sur la plateforme jusqu’Enghien. Il faisait très chaud et une dame a fait un malaise à la limite de l'évanouissement.

Lundi 2 juillet : le train de 7h17 à Ath arrive avec 20 min de retard et le train suivant de 7h28 est supprimé. Le soir, le train de 17h25 arrive à 17h50 à la gare centrale.

Mardi 3 juillet : le train venant d’Ath arrive en retard à Lessines. On démarre donc vers 7h02 au lieu de 6h55. Arrivé à Ath vers 7h17, on reste bloqué à l'entrée de la gare. Le train de 7h17 est, pour une fois, à l'heure. La correspondance vers Bruxelles n'attend pas. Par chance, 7h28 roule. Une dame devant se rendre à Tournai demande au contrôleur de se renseigner pour savoir s'il serait possible de faire attendre le train de 7h18 vers Tournai. Trop tard, il est aussi parti. Elle doit attendre jusque 7h43.

Jeudi 5 juillet : au soir, on a eu 1h de retard. On est resté environ 15 min à Hal à cause des mauvaises conditions météo entre Hal et Enghien. Ensuite, on a mis 3/4h pour rejoindre Enghien (vitesse très réduite et arrêts fréquents).



Bien que les entités du groupe SNCB soient dirigées par des personnes émanant des partis démocratiques, les navetteurs ont le sentiment d’être irrémédiablement abandonnés à leur triste sort. Le fait d’être, comme qui dirait " pris en otages " par la SNCB, n’est pas acceptable pour les usagers. Il appartient aux élus de prendre leurs responsabilités en faisant le nécessaire pour mettre fin à de tels dysfonctionnements. Il y a fort à parier qu’ils n’admettraient pas pareille situation s’ils étaient concernés au premier chef.

L’absence de moyens ne peut être invoquée au vu des dépenses somptuaires prévues par exemple pour la nouvelle gare de Mons. Une vérité s’impose donc à nous : la ponctualité des trains n’est pas un objectif politique.

Rien de surprenant, dès lors, si les partis extrémistes venaient à engranger un bon score lors des prochaines élections.




La photo a un air de vacances : elle n’a pas été prise en Belgique mais à Villers-sur-Mer en France. Si quelqu’un dispose d’informations à son sujet, loisible à lui ou à elle de les ajouter en commentaire de ce message. Nous dirons qu’il s’agit de notre quizz de l’été …